dimanche 25 mars 2012

TEAM ONE - Episode 5

[Les cinq paragraphes ci-dessous appartiennent à cinq feuilletons distincts. Ces cinq paragraphes ne se suivent pas - mais font suite aux précédents épisodes des mêmes auteurs.]


(Suite de l’histoire n°1) "Depuis près de soixante ans, elle le hantait, à chaque fois, il la chassait. En vain. M. Aleichem l’avait rencontrée chez des cousins, dans un manoir cossu de la banlieue parisienne, à une époque où il n’était que Salomon, le parent pauvre, celui que l’on regardait avec compassion et un soupçon de mépris. Elle, elle l’avait remarqué, l’avait entouré de son mystère et de sa blondeur. Il s’était laissé emporter, et, au début, n’avait pas voulu percer ses secrets. " (Alice Bé).


(Suite de l’histoire n°2) "Cette invention devait être du plus grand secours aux services de renseignements dans leur combat contre les agents de l'ombre qui cherchaient à pénétrer nos forteresses numériques, à empoisonner nos fidèles espions, à hâter l'arrivée du Grand Soir, à briser nos secrets! Revenu chez lui, Monsieur Sheep avait prié l'homme qu'il avait au bout du fil de déposer dans un coffre ce qu'il avait transcrit de cette vision géniale." (David M.).


(Suite de l’histoire n°3) "Je suis indécis. Que devrais-je faire ? Aller faire le pied de grue devant l'immeuble de l'inconnu ? Surveiller discrètement la sortie du théâtre, et suivre Reinette ? Je réfléchis, je pense, mais mon indécision ne fait que croître. Je décide finalement de rester à la maison. ll finira bien par se passer quelque chose, la situation se résoudra d'elle-même. Au moment précis où je prends cette décision, mon portable sonne. C'est un autre texto : "CAlifornia. PasaDENA." Le destinateur est un numéro caché. Qu'importe ? Voilà précisément ce que j'espérais. Demain, je pars pour les États-Unis." (FG).


(Suite de l’histoire n°4) "Soudain, il le vit : l’autre se tenait là, dans un rayon de lune, au pied du château de la princesse, prenant à la dérobée des photographies avec son téléphone portable, l’odieux personnage ! Un mot lui vint aux lèvres comme une cerise dodue : doppelganger. Et il aurait voulu le cadenasser, ce mot accusateur, au fond de son esprit." (Louis Butin).


(Suite de l’histoire n°5) "La voix était rieuse, l'accent chantant. "Docteur Arrow ? Je vous recommande la pomme. Mâchez le gâteau avec prudence : qui sait ? Il pourrait vous donner la solution de bien des choses. — Bon Dieu de bois, qui êtes-vous ? D'où me regardez-vous ? — De la plus haute tour", se moqua l'autre, dont il était difficile de déterminer le genre. "Mais encore ? fit Arrow, sec. — La prochaine fois, jouez la Lune", continua l'insolent. Lente. Le docteur haussa les épaules : un plaisantin (quel était donc le féminin du terme ?) de la Maison, surnom affectueux donné au Jeu du livre par ses adeptes." (Dragon Ash).