lundi 16 avril 2012

TEAM ONE - episode 54


[Les cinq paragraphes ci-dessous appartiennent à cinq feuilletons distincts. Ces cinq paragraphes ne se suivent pas - mais font suite aux précédents épisodes des mêmes auteurs.]


(Suite de l’histoire n°1) “Il ne parvenait pas tout à fait à croire en sa bonne fortune. Quel était le travail que lui destinait le père de Griselda ? Et que lui avait-elle dit pour le convaincre d’embaucher un jeune homme qui lui était totalement inconnu ? Salomon l’ignorait, mais du reste il ne cherchait pas véritablement à le savoir. Cette offre signifiait avant tout que la jeune femme pensait à lui, qu’elle essayait de créer des passerelles entre eux deux. C’était bien assez pour qu’il passe toute la journée dans un état second, planant au-dessus des rues grises et sales, voyant dans les vitrines brisées des négoces alentours des mosaïques merveilleuses dignes des plus grands musées.” (Alice Bé)


(Suite de l’histoire n°2) “” (David M.)


(Suite de l’histoire n°3) “Il ne répond pas. Nous roulons assez longtemps, en silence. La voiture sort de Paris, fonce sur des boulevards inconnus, puis tourne brusquement dans une petite rue, puis une autre, puis une troisième, et s'arrête enfin devant un pavillon de banlieue, qui semble avoir été choisi parfaitement au hasard. Nous descendons. Locus inscrit un code sur le digicode de la grille, puis ouvre la porte à l'aide d'une clé qu'il a mis quelque temps à trouver dans la poche de son pantalon. La maison est coquette, mais tout à fait vide. Pas un meuble, pas une chaise. Derrière, par de grandes fenêtres, on peut voir un petit jardin à l'abandon, qui a dû être très joli autrefois. Un petit pont japonais, qui enjambait sans doute un petit ruisseau qui n'existe plus, se dresse parmi les mauvaises herbes, comme ces châteaux écossais que de riches Américains font démolir et reconstruire pierre à pierre dans le désert du Texas.
Locus, Padlock et Reinette se sont assis par terre. Je les imite. C'est Reinette qui parle la première.
– Tristan Argus est un réalisateur, tu le sais déjà sûrement. (Je fais signe que oui). Son prochain film devait être un thriller dans lequel un touriste iranien sauve un avion détourné par des terroristes.” (FG)


(Suite de l’histoire n°4) “La limite s’est abolie dans un mælstrom liquide. Le son cérébral tourbillonne, lancinante turbine corticale, au rythme de l’injection du sang dans le cerveau. On s’avance, planant, glissant, dans l’obscurité pleine d’esquisses fractales. L’issue se rapproche, la fin. Neuf dés roulent, puis huit, puis sept, puis six, puis cinq, puis quatre…” (Louis Butin)



(Suite de l’histoire n°5) “***
voula jaivu dan vautram onpeu padir keussassauha plaizan laukoul madam laukoul souleupon anpaurttan vaupanssai aimaim jeukroa laitainssel vital jeumeu gliss dan louvairtur devauzauraye ainaj danleu ragou deuvaupanssai jeuramass laibribb kitrainnla dai souveunir jeupanss jeupaich ailai satrap ailai reukou aisaurai voulai sairvir antanutil faulkeu vousaitt manjeuz doubli” (Dragon Ash)