lundi 16 avril 2012

TEAM TWO - episode 40


[Les cinq paragraphes ci-dessous appartiennent à cinq feuilletons distincts. Ces cinq paragraphes ne se suivent pas - mais font suite aux précédents épisodes des mêmes auteurs.]


(Suite de l’histoire n°1) “Il ne dit rien. Son cerveau s'est réveillé avant ses membres et il lui faudrait un effort démesuré pour bouger une jambe, alors qu'il se situe en une pensée dans les allées de Ginza, dont il vient, ou les avenues de Buenos Aires où il n'est jamais allé. ” (Charles M)


(Suite de l’histoire n°2) “” (David M.)


(Suite de l’histoire n°3) “et sous le pommier, on est si bien, on ne pense à rien, c'est si délectable, c'est si serein, c'est mettre en lumière les bonheurs de l'avis, les surligner avec du vide qui prend un certain sens dans le bon, à grands coups d'extincteur sur des considérations merdiques et cliniques, les bips d'un électrocardiogramme, dormir sous un pommier, regarder les étoiles encore, jeter toutes les technologies à la poubelle _ERROR_INVALID_COMMAND_LINE_ ne plus se laver finir clochardcéleste, en quoi est-ce si particulier, vivreravecunchien, épiqueourien, ne vivre que poursonchien, vivre danslesyeuxdesonchien, jenaipaspeur, çamefaitpaspeur, j'ai millesidées, millesraisons, de devenir cette bêtesauvage que l'on croise dans les recoinsdesvilles _ERROR_INSTALL_NOTUSED_ qui deviennent des typesdebêtes qui laissent des traces, surlesmurs,  marquersonterritoire, d'un peu de rien, d'une peurdetout, changer le monde commeça, trèsvite _UNSUPPORTED_ unepommeunepommeunepomme, je suis une marginale, je suis à côté, ne mejugez pas, nemejugezpas, je suis immature, je suis très mature, j'ai des visions, decequ'estlemonde, je suis lucide, je suis à côté, nemejugezpas, j'ai des visions, decequ'estlemondeetcequ'ilvadevenir, je suis mystique et je vais mourir pour vous__ERROR_SUCCESS_REBOOT_REQUIRED_____________” (Alban Orsini)


(Suite de l’histoire n°4) “Dans le calme de la nuit, le veilleur pense à son île. Il mâchouille un morceau de gâteau, un paquet retrouvé au fond d’une poche. Lui aussi regarde les étoiles. Mais c’est très différent. Tout a changé sous le ciel et ses pensées le ramènent à son île, à sa cabane et aux oiseaux qui le réveillaient le matin. Où la tortue est-elle partie ? Le guide mystérieux a disparu et le Tanoué avec. Il ne sait pas comment il va faire vivre ces gens quelques jours de plus alors qu’il ne sait même pas où ils sont. Rien à l’horizon, rien sur l’île, pas un arbre à abattre pour s’en faire un abri ou une pirogue. Et puis quoi ? qu’est ce qu’on ferait avec un seul arbre ? Et sans outils ? sans rien qui y ressemble. Il se sentirait bel et bien pris au piège s’il ne savait pas, comme tous ceux là qu’il pouvait encore compter sur le sommeil. Prendre les chemins de traverse et s’enfuir par le monde des rêves, essayer de toucher quelqu’un en empruntant les courants phantasmatiques, les voies secrètes de l’absence. Rétablir une communication en passant par les réseaux ancestraux. Alors il ferme les yeux, il se laisse aller. L ne sent plus le vent, déjà, il le chevauche et la nuit étoilée se transforme en une route blanche bordée d’arbres obscurs. Il avance, il s’en va. Il n’est déjà plus là.” (Julien D.)



(Suite de l’histoire n°5) “Son sang ne fit qu’un tour : elle saisit vivement le bras de l’homme, le tordit d’un coup sec (la fameuse prise « du Chêne » eut-il le temps de penser) et récupéra l’appareil dans la poche de son pantalon. « Vous n’êtes pas très efficace pour quelqu'un qui travaille pour le Boulier » commenta-t-elle. « On lit en vous comme dans un livre. Franchement, où est-ce qu’ils vous ont déniché ? » L’homme prit un air penaud, il ne voulait pas laisser transparaître que tout cela n’était qu’une énième ruse. ” (Juliette Sabbah)